Vous avez dit réflexivité ?
Le modèle Apside, résolument humain, invite nos équipes à se surpasser chaque jour afin de comprendre plus encore les subtilités des compétences transversales ainsi que des soft skills. Dans un contexte d’apprentissage continu, où les entreprises prônent l’agilité face à un marché hyper concurrentiel, parvenir à mieux se connaître et remettre en question ses pratiques devient une compétence plus que nécessaire. La réflexivité est devenue une soft skill à valoriser.
Théorisé par de nombreux chercheurs en sciences sociales (lire les travaux de Schön (1994) pour les plus motivés), le concept de réflexivité renvoie à l’aptitude du sujet à envisager ses propres actions pour les analyser. C’est-à-dire que l’on s’interroge sur son vécu, ses pratiques, ses actions, ses expériences.
Pratiquer la réflexivité, c’est prendre de la distance sur ses actions, pour les analyser, les remettre en question, les améliorer.
Pourquoi la réfléxivité ?
Parce que ça fait toujours du bien de se remettre en question, non ?
Repenser une expérience, positive ou négative, aura toujours un aspect formateur. Les situations d’échecs en particulier, repensées, deviennent sources d’apprentissage. En fait, la réflexivité met à jour nos croyances, nos automatismes, ce qui nous permet d’apprendre de nos expériences et les capitaliser pour pouvoir rebondir. Et finalement, c’est apprendre à développer une posture critique.


Concrètement, comment appréhender la réflexivité ?
On le fait plus souvent qu’on ne le pense ! De façon inconsciente parfois, à partir du moment où on s’auto-analyse, qu’on repense à une situation. Lors de débriefings, de groupes d’échanges de pratiques, par des feedbacks, des exercices de résolutions de problèmes… On le fait collectivement, dans une perspective de coopération, par la confrontation de points de vue, par des retours d’expérience.
Cependant il est nécessaire de pratiquer cet exercice seul, pour réfléchir à ses propres expériences, ses propres compétences, et y donner du sens. Pour repenser une situation de travail en s’interrogeant sur les choix et méthodes mobilisées, les difficultés rencontrées, et être capable par la suite d’éviter de reproduire les mêmes erreurs.
Par exemple
Par exemple, arrêtons-nous deux minutes sur la situation vécue depuis le début de la crise du Covid-19 : « Qu’avons-nous appris ? ». Parce que nous avons tous été obligés de revoir nos pratiques et nos habitudes pendant cette période incertaine, et qu’on ne peut toujours pas prédire la suite.
Nous avons vu apparaître :
- De nouvelles méthodes d’apprentissage collectif.
- De nouvelles pratiques organisationnelles (par la mise en place du télétravail).
- De nouvelles postures, dans son cadre de travail, mais pas que !

Les enjeux de la réflexivité pour les ESN ?
Plus largement dans les organisations de travail de 2021, il devient primordial de réussir à se réinventer pour s’adapter aux changements permanents. Cela est d’autant plus marquant dans le monde des ESN où le marché hyper concurrentiel invite chacun à se démarquer.
Ce qui définit Apside et ses projets, c’est ce modèle résolument humain, qui pour développer et maintenir une dynamique réflexive au sein de ses équipes, invite chacun à s’interroger sur les subtilités des compétences dites transversales.
- Avec la création de groupes de travail sur des thématiques variées pour faire émerger les points de vue, les idées innovantes, favoriser les échanges inter-métiers
- En favorisant et en maintenant le lien social, même à distance pour garder une forme de proximité
- En faisant des managers les garants de la réflexivité au sein de leurs équipes, pour maintenir cette dynamique d’apprentissage collectif, au travers des réunions, des entretiens professionnels.
Parce qu’on a autant à apprendre des situations que de ses propres actions, une petite pensée lors de vos prochaines réunions : analysez vos pratiques, en toute réflexivité.